Cutie-Pie
Quelle est la meilleure huile alimentaire pour votre bébé ?
Parmi la multitude d’huiles végétales et de matières grasses disponibles, il n’est pas toujours évident de savoir lesquelles choisir pour votre bébé. Quelle est la meilleure huile à privilégier et quels sont les acides gras à proposer avec parcimonie. Comment reconnait-on une bonne huile végétale ? Pourquoi faut-il privilégier la pression à froid et en quoi consiste-t-elle ? Comment conserver vos huiles le plus longtemps possible ? Découvrez tout de suite un article assez complet sur les huiles végétales pour vous permettre d’y voir plus clair et d’apprendre à les choisir.
Qu’est-ce qu’une huile végétale ?
Une huile végétale est une matière grasse extraite à partir d’oléagineux (plantes cultivées pour leurs graines ou leurs fruits riches en lipides). Riches en vitamines et en acides gras, elles sont vitales à l’organisme. D’autant plus s’il est en croissance comme celui de votre bébé. Partie intégrante d’une alimentation saine et équilibrée, elles se révèleront très intéressantes également en cosmétique et en aromathérapie.Quels sont les différents types d’acides gras ?
Il existe plusieurs types de lipides et chacun a des propriétés qui lui sont propres :Les acides gras saturés :
Ils sont d’origine animale (le beurre, le fromage, le lait, la viande, les oeufs, etc.) ou d’origine végétale (l’huile de palme ou de coco). En général, il est conseillé de limiter les apports en graisses saturées, car elles sont globalement hypercholestérolémiantes et augmentent donc le risque cardiovasculaire à l’âge adulte. Vous pouvez donc en limiter l’usage sans toutefois les supprimer complètement pour garder une alimentation variée. Une petite noix de beurre de temps en temps sera d’ailleurs appréciée pour son apport intéressant en vitamine A.Nous vous recommandons de prendre l’habitude d’éviter les aliments contenants de l’huile de palme. En effet, cette huile très rentable et peu onéreuse est massivement utilisée par l’industrie agroalimentaire. Cultivée intensivement, elle est donc responsable d’une déforestation gravissime et de la disparition de nombreuses espèces animales.
Les acides gras mono-insaturés :
Les oméga-9 sont représentés en majorité par l’acide oléique, on les trouve dans les graisses végétales (avocat, huile de tournesol, olive, colza, arachide, etc..) et les oléagineux (avocat, amandes, noisettes, noix de cajou, etc..). Même si le corps est capable de les synthétiser seul, ils sont néanmoins très importants. En effet, ils ont un rôle protecteur du système cardiovasculaire ainsi qu’un rôle préventif de l’obésité, des maladies métaboliques et du diabète de type 2.Les acides gras poly-insaturés :
Ils sont divisés en deux familles :- Les omégas-6 avec l’acide linoléique (LA) présent dans l’huile de pépin de raisin, de noix, tournesol, maïs et sésame, mais aussi dans les noix, les pignons de pin, graines de courge et de sésame, etc. et l’acide arachidonique.
- Les oméga-3 avec l’acide alpha linoléique (ALA) que l’on trouve dans l’huile de lin, de noix, de colza, de soja et de germe de blé ainsi que dans les noix, les graines de chia et de lin, etc.. L’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA) que l’on retrouve quant à eux dans les poissons gras comme dans le foie de morue, le maquereau, le hareng, le thon, la sardine, le saumon sauvage, etc..
Alors, quelle est la meilleure huile pour votre bébé ?
Chaque acide gras ayant des propriétés et des bénéfices qui lui sont propres, la solution est en fait de les varier quotidiennement. Proposez du poisson deux fois par semaine et du poisson gras au moins une fois. Faites une tournante entre les huiles d’olive, de tournesol, de colza, de lin, etc.. Ou utilisez un mélange créé spécifiquement pour les bébés comme celui de Quintesens. Cette alternative vous permettra de couvrir l’ensemble des besoins en oméga-3, -6, -9, DHA et vitamine E de votre tout-petit.Comment bien choisir vos huiles alimentaires ?
Pour garantir à votre rejeton des huiles végétales de qualité, choisissez-les :- Biologiques : ce qui veut dire que les oléagineux dont elles ont été extraites n’ont pas subi de traitement chimique.
- Extraites à froid : ce qui figure que les grains et les fruits ont été broyés puis écrasés mécaniquement à l’aide d’une vis sans fin. Et ce, à une température n’excédant pas les 40°C. Cette méthode d’extraction est la plus qualitative, car elle préserve les nutriments. De plus, elle ne requiert aucun solvant. La pression à chaud qui consiste quant à elle à chauffer les graines et les fruits lors de leur écrasement peut dénaturer les acides gras et nutriments. Elle permet donc un rendement supérieur, mais produit une huile de qualité amoindrie. L’extraction par solvant est la plus répandue malheureusement, car elle garantit la meilleure productivité. Le solvant utilisé est l’hexane, il est issu du pétrole. Malgré sa soi-disant dissipation, il en resterait malgré tout une quantité non négligeable dans l’huile que nous consommons. Choisissez donc exclusivement des huiles étiquetées “pression” ou “première pression à froid”, etc..
- Vierges : ce qui signifie qu’elle n’a subi aucun traitement après la pression à froid. Ni raffinage qui consiste à laver l’huile à l’aide d’acide phosphorique, de soude ou de vapeur d’eau (cette dernière étant la meilleure alternative comme pour désodoriser l’huile de tournesol par exemple). Ni estérification qui modifie chimiquement les huiles afin qu’elles restent fluides, ne rancissent pas et s’appliquent facilement.
- Européennes : faites la chasse au label AB européen pour éviter de vous faire avoir par des appellations marketing trompeuses. Aussi, en privilégiant une origine locale, vous favoriserez la réémergence de petits producteurs régionaux d’huiles de toutes sortes comme c’était le cas avant la Seconde Guerre mondiale. Avec l’avènement de l’agriculture intensive, les cultures de tournesol et de colza prédominent désormais en France comme en Belgique. De nombreuses huiles qui auparavant y étaient produites sont dorénavant importées avec l’impact CO2 qui en résulte.